Aujourd’hui dans mon monde
Il y a tant de place pour toi
Que tu sois brune ou blonde
Partout je te côtoie
Ce n’est pas pour me déplaire
Mais tu sais parfois
J’aime le goût amer
D’un court instant sans toi
J’ai connu ces années
Où tu ne parcourais pas les rues
À la maison Je te retrouvais
Bien triste de ma venue
Mais de nos jours même coquette
Tu me sers, tu m’ordonnes
Tu me vends, tu m’achètes
Tu me dépasses et tu me tamponnes
Il n’y a aucun de domaine
Qui a su te résister
Et c’est là mon problème
Car à présent je dois le supporter
C’est pour cela que j’apprécie
Ces espaces ouverts
Où un jeune homme malpoli
Remplis de limonade mon verre
J’adore y perdre mon temps
En regardant du sport
J’y laisse aussi un peu d’argent
Et ce n’est pas pour le confort
Les chaises sont bancales
Les recoins logent de nombreux locataires
Et pour ne pas te faire mal
Je ne te parlerais pas de l’état des sanitaires
Dans cette crasse accumulée
Par les passages d’un chiffon troué
Sur la table je permets
Aux mêmes chiffres de se refléter
Je suis ravie de voir un roi
Aux anges d’avoir un as
Mais quand une reine me bat
Je m’effondre dans la terrasse
Je suis mauvais perdant
Et ça me rassure de dire
Que tu es la cause souvent
De mes fautes et mes délires
Alors avec mes frères
Je partage mes louanges
On te faisant taire
Rien que dans mes mensonges
Je te casse du sucre sur le dos
Pour le mettre dans mon thé
Je dis que c’est un fardeau
Que de vivre a tes côtés
Mais je bois sans conviction
Cette infâme mixture
Je préfère de loin tes infusions
Et la chaleur qu’elle me procure
Oui c’est ma terre d’asile
Là où Je me protège de tes charmes
Parce que mon corps et mon cœur sont fébriles
Et A présent je suis démuni de mes armes
Il n’y a plus de distance
Qui nous sépare
Je subis ton indépendance
Les lèvres entourées de noir
Tu sais que je te veux fragile
Ont ta compagnie je retiens ma violence
Mais sur ce comptoir je l’exprime
Et C’est une véritable délivrance
Enfin là je peux me poser
Libre de roter de péter de cracher
Sans heurté ta sensibilité
Toi, qui à la délicatesse de te cacher
Je m’y sens si bien
Puisque tu ne passeras pas la porte
Mais je crains que demain
Tu sois assez forte
Pour t’assoir à coté de moi
Et boire ce café amer
Tout en fumant du tabac
D’un air fier
Tu m’as déjà tant pris
S’il te plaît ne franchis pas
Le dernier lieu qui t’est interdit
Parce qu’il n’est pas assez bien pour toi
Il y a tant de place pour toi
Que tu sois brune ou blonde
Partout je te côtoie
Ce n’est pas pour me déplaire
Mais tu sais parfois
J’aime le goût amer
D’un court instant sans toi
J’ai connu ces années
Où tu ne parcourais pas les rues
À la maison Je te retrouvais
Bien triste de ma venue
Mais de nos jours même coquette
Tu me sers, tu m’ordonnes
Tu me vends, tu m’achètes
Tu me dépasses et tu me tamponnes
Il n’y a aucun de domaine
Qui a su te résister
Et c’est là mon problème
Car à présent je dois le supporter
C’est pour cela que j’apprécie
Ces espaces ouverts
Où un jeune homme malpoli
Remplis de limonade mon verre
J’adore y perdre mon temps
En regardant du sport
J’y laisse aussi un peu d’argent
Et ce n’est pas pour le confort
Les chaises sont bancales
Les recoins logent de nombreux locataires
Et pour ne pas te faire mal
Je ne te parlerais pas de l’état des sanitaires
Dans cette crasse accumulée
Par les passages d’un chiffon troué
Sur la table je permets
Aux mêmes chiffres de se refléter
Je suis ravie de voir un roi
Aux anges d’avoir un as
Mais quand une reine me bat
Je m’effondre dans la terrasse
Je suis mauvais perdant
Et ça me rassure de dire
Que tu es la cause souvent
De mes fautes et mes délires
Alors avec mes frères
Je partage mes louanges
On te faisant taire
Rien que dans mes mensonges
Je te casse du sucre sur le dos
Pour le mettre dans mon thé
Je dis que c’est un fardeau
Que de vivre a tes côtés
Mais je bois sans conviction
Cette infâme mixture
Je préfère de loin tes infusions
Et la chaleur qu’elle me procure
Oui c’est ma terre d’asile
Là où Je me protège de tes charmes
Parce que mon corps et mon cœur sont fébriles
Et A présent je suis démuni de mes armes
Il n’y a plus de distance
Qui nous sépare
Je subis ton indépendance
Les lèvres entourées de noir
Tu sais que je te veux fragile
Ont ta compagnie je retiens ma violence
Mais sur ce comptoir je l’exprime
Et C’est une véritable délivrance
Enfin là je peux me poser
Libre de roter de péter de cracher
Sans heurté ta sensibilité
Toi, qui à la délicatesse de te cacher
Je m’y sens si bien
Puisque tu ne passeras pas la porte
Mais je crains que demain
Tu sois assez forte
Pour t’assoir à coté de moi
Et boire ce café amer
Tout en fumant du tabac
D’un air fier
Tu m’as déjà tant pris
S’il te plaît ne franchis pas
Le dernier lieu qui t’est interdit
Parce qu’il n’est pas assez bien pour toi